La protection sociale aux États-Unis couvre 90 % de la population américaine, mais elle reste plus limitée qu’en Europe. Même si les droits sociaux ne sont pas inscrits dans
- Les conditions de travail sont réglementées par la loi fédérale FLSA (Federal Labor Standards Act) qui fixe notamment durée du travail hebdomadaire maximale.
- Salaire minimum : En 2005, 18 États américains ont décidé d'augmenter leur salaire minimum pour faire face à la baisse du pouvoir d'achat des travailleurs les plus pauvres. Dans l'État de Washington, le salaire minimum se monte à 7,35 dollars de l'heure. Le nombre de personnes payées au salaire minimum (essentiellement des femmes employées) est en baisse : entre 1997 et 2004, il a chuté de 2,8 millions aux États-Unis pour ne représenter que 1,4% de la population salariée aujourd'hui.
- Elle est facultative.
- Certains chômeurs bénéficient de l’OASDHI (Old-Age, Survivors, Disability and Health Insurance).
- Elle donne lieu à 2/3 du salaire.
- Invalides de guerre : depuis
En 2005, le système des retraites procurait plus de la moitié de leurs revenus aux deux tiers des retraités des États-Unis. Le système des retraites américain est complexe : il existe plusieurs régimes d’assurance :
* Social security : retraite fédérale instituée pendant le New Deal, calculée en fonction du nombre d’années travaillées, des cotisations versées et de l’inflation. À la fin des années 1990, le gouvernement fédéral dépensait 289 milliards de dollars pour le système des retraites obligatoires.
* Pensions : payées par les grandes entreprises et les administrations publiques : voir la loi ERISA (Employee Retirement Income Security Act)
* Retraite par capitalisation ou IRA (Individual Retirement Account) consiste en des plans d’épargne-retraite et des fonds de pension.
* Les retraités les plus pauvres reçoivent des aides fédérales complémentaires (l’OASDHI) et pour les soins (Medicare).