L'industrialisation est un processus qui bouleverse les techniques de production : on passe d'un système artisanal, manuel, de production, dans des lieux dispersés, à une production recourant de plus en plus à une énergie provenant de machines, production en grandes séries, centralisée, utilisant des normes ou standards afin d'obtenir des produits d'une qualité homogène. Le passage d'un travail domestique à un travail de plus en plus spécialisé change radicalement les modes de vies. Elle ne touche pourtant pas tous les pays européens et son propre développement diffère dans les régions touchées.
Les entreprises cherchent des investisseurs, les sociétés par actions se développent progressivement à partir des années 1860 et sont vendues en bourse : c'est l'expansion du capitalisme. C'est un système économique reposant sur la propriété privée des moyens de production (usines, machines) et dont la détention du capital est source de revenus.
Il y a concentration :
- Horizontale : on se spécialise sur une activité principale (toutes les entreprises fabriquant le même produit se regroupent)
- Verticale : on regroupe des entreprises le long d'une chaîne de production (concentration en un seul groupe de l'entreprise d'extraction des matières premières aux distributeurs, en passant par les unités de transformation et les infrastructures de transport).
Le cartel : ce sont des entreprises qui fabriquent le même produit, et qui s'entendent sur les prix et la quantité produite. Le cartel se développe particulièrement en Allemagne.
Le trust : par la concentration, s'assure une position dominante sur un secteur de l'économie. C'est aux États-Unis que vont naître les plus grands trusts, comme en atteste l'illustre exemple de
C'est l'organisation scientifique du travail. Tout d'abord le taylorisme : il vise à améliorer la productivité de la main-d'œuvre avec des méthodes de travail, en séparant les tâches de conception et de fabrication. Les tâches sont découpées, c'est le travail à la chaîne; plus de surveillance, moins de flâneries. C'est aussi le début du stress.
Le taylorisme est amélioré notamment par le fordisme : l'ouvrier ne se déplace plus jusqu'à la pièce, c'est la pièce qui se déplace jusqu'à l'ouvrier, c'est l'essor de la mécanisation, de la standardisation et de la parcellisation du travail : économies d'échelle. Cela permet un emploi massif d'ouvriers. Henry Ford veut faire un modèle unique,
Il y a deux échelles :
L’internationale, avec l'essor des échanges maritimes, ferroviaires, la concurrence et le libre échange.
La nationale, se développent les magasins à succursales multiples : ils sont gigantesques, il y a beaucoup de personnel, des vitrines, les prix sont affichés, cela se fait dans un cadre luxueux. C'est le début de la publicité au cinéma, cela nécessite plus de trésorerie, plus de finances, il y a un développement des banques. Grâce à l'épargne des particuliers, les entreprises sont mieux financées, cela favorise l'industrialisation.