L'économie israélienne est un système capitaliste moderne d'un pays jeune et se caractérise par un secteur public relativement important et un secteur de l’high-tech en croissance rapide. Les entreprises israéliennes, principalement dans ce domaine, sont très appréciées sur les marchés financiers mondiaux. Israël est le second pays en nombre de sociétés cotées au NASDAQ.
Les années 2000 sont doublement marquées par la récession des années 2001-2002 et la forte reprise due aux réformes libérales drastiques conduites par le ministre des Finances Benjamin Netanyahou.
Suite à l'effondrement de la bulle high-tech et au début de la nouvelle Intifada, l'économie israélienne connaît à partir de 2001, une violente récession se traduisant par un recul du PIB de 0,3% en 2001 et de 1,2% en 2002 (en PIB par habitant, le recul cumulé sur les deux ans atteint 6%). Le chômage explose et s'approche fin 2003 des 11%.
À partir de 2003, Benjamin Netanyahou, ministre des Finances du second gouvernement d'Ariel Sharon, entreprend une politique de réformes profondes, comprenant une baisse massive des impôts, une refonte du système des retraites et de l'assurance maladie, et surtout des coupes brutales dans le budget et en particulier dans les allocations - l'idée étant de forcer les gens à travailler.
Ce plan est un succès sur le plan macroéconomique mais, à court terme, il plonge de nombreuses familles (en particulier arabes et ultra orthodoxes) dans la pauvreté. La croissance redémarre à partir d'août 2003 et atteint 1,8% sur l'ensemble de l'année, puis 4,3% en 2004 et 5,2% en 2005. Le chômage recule à 8,5%, et le taux d'activité, structurellement bas en Israël, augmente de 53% a 55,5% début 2006.
Parallèlement
Les États-unis sont le premier partenaire économique du pays avec un total de 12,6 milliards de dollars échangés pour l'année 1997: les Américains y exportent des ordinateurs, des circuits intégrés, des avions et des équipements militaires, du blé et des automobiles vers Israël, tandis qu'ils importent des diamants taillés, des bijoux, des circuits intégrés et du matériel de télécommunication en provenance d'Israël. Depuis 1985, des accords bilatéraux de libre-échange ont progressivement supprimé les taxes douanières entre ces deux pays, pour un grand nombre de marchandises. Israël reçoit des aides substantielles des États-Unis d'Amérique, qui étaient de l'ordre de 1,2 milliard de dollars par an depuis les années 1970 et ont diminué continuellement d'environ 120 millions de dollars par an depuis 1998.
Des accords d'échange et de coopération existent également avec l'Union européenne et le Canada, et sont recherchés avec
Jusqu'à la dernière décennie, les échanges avec le monde arabe se limitaient au strict minimum à cause du boycott de la ligue arabe qui refusait non seulement de faire du commerce avec ce pays mais aussi avec toute entreprise commerçant avec Israël ou toute entreprise commerçant avec une entreprise qui commercerait avec Israël (boycott au deuxième et troisième degrés).
L'État d'Israël est relativement pauvre en ressources naturelles. La petitesse de son territoire en est sans doute la cause. Ainsi, l'État hébreu importe une bonne part de sa consommation énergétique (100% de sa consommation pétrolière par exemple) et alimentaire. Le pays importe également de grandes quantités de diamants bruts (d'Afrique du Sud notamment) et d'autres produits industriels. Le pays commerce principalement avec l'UE et les USA. Mais l'Asie prend de plus en plus de poids dans la balance commerciale israélienne.
Le secteur des services est également bien représenté.
- Ce pays est une importante destination touristique.
- Israël est notamment un pays leader dans le développement de logiciels. Il possède 4000 start-up, soit une pour 2000 habitants. Il compte la plus grande concentration d'ingénieurs au monde : 140 pour 10 000 travailleurs, comparés à 88 au Japon, 85 aux États-Unis et 60 pour l'Allemagne.