Le Flight to quality, littéralement « fuite vers la qualité » est un mouvement spéculatif à la baisse des rendements (c'est-à-dire la hausse des cours) sur les marchés d'emprunts d'État, dont la source est un événement néfaste aux marchés d'actions ou au marché des obligations comportant un risque de crédit.
La justification de ce type de mouvements, qu'on trouve dans leur nom même, réside dans de supposés switches par de grands gestionnaires de fonds entre
* d'un côté le marché des actions ou des obligations comportant un risque de signature
* et de l'autre le marché des emprunts d'État,
C’est à dire :
* des liquidations de positions en actions, ou en obligations risquées,
* dont les produits seraient immédiatement réinvestis en emprunts d'État.
Compte-tenu des différences de tailles entre les marchés en question (le marché des emprunts d'État fait plus de dix fois la taille des marchés d'actions et plusieurs fois celle de celui des obligations du secteur privé et possède une profondeur exceptionnelle), l'argument n'est pas fondé.
Néanmoins, il ne faudrait pas conclure trop vite que les flights to quality ne relèvent que de l'auto-propulsion münchausenienne.
Il tire sa justification de ce que, dans le cas où les choses iraient vraiment mal sur le marché des actions, ou sur celui du crédit, le marché sait que les banques centrales interviendraient pour ajouter des liquidités ou faire baisser les taux courts - comme
Il relève de donc plutôt de l'achat régulier de billets de loterie : les traders perdent un peu d'argent à chaque flight to quality mais, si celui-ci se concrétise, ils espèrent gagner beaucoup.
Les flights to quality sont généralement assez brefs, mais néanmoins l'un d'entre eux, à l'été
Cette crise de l'été