Guy Dollé est un chef d'entreprise français, né en 1942, ancien patron du groupe sidérurgique franco-hispano-luxembourgeois Arcelor qu'il quittera suite au rachat de ce dernier par Mittal Steel.
D'origine modeste, il a grandi à Metz en Lorraine. Après avoir fait l'école Polytechnique (Promotion X1963), il a commencé sa carrière dans la recherche sidérurgique à l'Institut de recherche de la sidérurgie.
En 1980, il entre chez Usinor, où il gravit, un à un tous les échelons : directeur des opérations internationales, directeur général, puis en mai 2002, président de la direction générale d'Arcelor, en remplacement de Francis Mer, artisan de la fusion entre Usinor, Arbed et Aceralia, et nommé en France, ministre de l'économie.
En 2003, il annonce le plan de réorganisation industrielle du groupe Arcelor mais accompagnant une relance de son expansion internationale vers le Brésil,
Il fait partie du Cercle de l'Industrie qui défend les intérêts des entreprises françaises auprès de l'Union européenne, et préside
Fin juin 2006, il a du s'incliner face à l'OPA inamicale sur le groupe Arcelor par Lakshmi Mittal, le patron indien du groupe sidérurgique Mittal Steel, n°1 mondial du secteur (en tonnes d'acier produites).
Dans son combat il avait été soutenu dans un premier temps par les premiers ministres français et luxembourgeois, Dominique de Villepin et Jean-Claude Juncker et par les syndicats européens de la sidérurgie en France, au Luxembourg, en Espagne, en Italie, en Belgique et en Allemagne.
Par contre, les actionnaires d'Arcelor ne l'ont non seulement pas suivi dans sa stratégie d'alliance au Russe Severstal ni n'ont apprécié les manoeuvres de "mise sous cocon" de Dofasco, société canadienne nouvellement acquise par Arcelor et que Mittal envisageait de revendre à ThyssenKrupp dès l'opa terminée en vue de récupérer quelques liquidités.