Un krach (se prononce crac) est un effondrement brutal des valorisations d'une classe d'actifs, comme par exemple les cours sur un marché financier à la suite d'un afflux massif d'ordres de vente. Un krach intervient souvent suite au « dégonflement » d'une bulle spéculative, comme cela est survenu en 2000 avec la bulle Internet. Le krach peut dans certains cas être le signe annonceur d'une crise économique plus profonde.
Faisant généralement référence à
Le phénomène du krach est brutal et spectaculaire. Les cours des actions ou des marchandises baissent brutalement, le nombre de vendeurs excédant largement le nombre d'acheteurs. Les vendeurs en arrivent à vouloir vendre à n'importe quel prix ce qui précipite la chute des titres.
Cependant, si le krach est brutal, son apparition suit un mécanisme qui s'installe sur une période plus longue. Le phénomène débute par une hausse des cours fondé sur une croissance avérée de l'économie. Cela attire un grand nombre d'investisseurs, souvent des particuliers, qui souhaitent bénéficier de cette hausse. L'investissement peut alors se faire en masse sur un grand nombre de valeurs (effet grégaire). L'afflux de capitaux frais entraîne une envolée boursière. Le phénomène peut alors s'amplifier si les investisseurs s'endettent pour continuer à profiter de la hausse. Or cette hausse supplémentaire se décale progressivement des résultats réels de l'économie : c'est alors une bulle spéculative. On arrive alors dans une phase attentiste où seuls les investisseurs les plus avertis sortent de cette bulle.
La publication d'une statistique sur la surévaluation du marché donne souvent le signal d'alarme qui conduit au krach : les investisseurs, souvent des petits porteurs, vendent en masse leurs titres.
Aujourd'hui le phénomène est largement amplifié par l'informatique. En effet, si c'est la peur qui conduit les petits porteurs à se débarrasser de leurs titres, ce sont des automates qui gèrent les actions des investisseurs institutionnels.
Pour contrer ce phénomène, les places boursières comme Paris, Londres, Francfort ou Wall Street ont mis en place des garde-fous. Les clôtures anticipées permettent de fermer les bourses pendant une durée assez longue afin de calmer le phénomène.
Les krachs, mais aussi les bulles financières, ont aussi pour origine des excès spéculatifs dus à la psychologie des marchés. Ces excès dus en particulier à des mimétismes de comportement des opérateurs sont l'un des thèmes de