La croissance économique est l'augmentation de la quantité de richesses produites par une économie. En pratique, l'indicateur utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB, et le taux de croissance est le taux de variation du PIB. De même, on utilise la croissance du PIB par habitant pour mesurer la croissance du niveau de vie.
La croissance est un phénomène à long terme, pour parler d'évolution à court terme il conviendrait d'utiliser les termes expansion et récession.
Au sens strict, la croissance ne s'intéresse qu'à
La croissance est une notion fondamentale en économie. À long terme, le niveau de vie dépend uniquement de
En 1913, le PIB/h français était de 3485 $[1] (dollars internationaux 1990). En 1998, il était de 19558 $. Le taux de croissance moyen du PIB/h était donc de 2,0% sur cette période. S'il avait été de 1,0%, le niveau de vie aurait été de 8199 $ en 1998, soit un peu moins que le niveau de vie réel de l'Uruguay (8314 $).
Il existe de nombreuses interrogations sur les limites de la croissance, en particulier sur la capacité de l'environnement à supporter les transformations radicales qui ont eu lieu depuis le début de la révolution industrielle.
Pour les classiques, la production doit inexorablement converger vers un état stationnaire.
Joseph Schumpeter introduit le concept de « destruction créatrice » et pense que l'innovation portée par les entrepreneurs est la force motrice de la croissance.
La première théorie « moderne » vient de Robert Solow. Dans le modèle de Solow, la croissance provient du progrès technologique, celui-ci étant exogène.
Les théories récentes cherchent à rendre ce facteur endogène. Mais la technologie reste en général une boîte noire. Les économistes se contentent de prendre acte de son existence, ils expliquent les rendements d'échelle provenant de l'organisation humaine mais pas la productivité provenant des technologies et en particulier des machines.