La poste française, dont la raison sociale officielle est
- Il s'agit là d'une mission de service public qui consiste à acheminer la correspondance écrite et les objets, entre les personnes et les entreprises.
- Originellement ce service a été organisé par l'État pour sa communication interne et, la transmission des ordres, des rapports, entre les différents échelons de l'administration étatique.
- Étymologie : le mot a été emprunté à l'italien posta, qui désignait à l'origine la place réservée dans l'écurie d'un relais à chaque cheval assurant le transport des voyageurs et du courrier.
C'est du début du XVIIe siècle que date l'origine de l'administration des postes en France, avec la création de la « poste aux lettres », dirigée par le surintendant général des postes. À l'époque le port était payé par le destinataire.
À compter du 1er janvier 2006,
Peut proposer à ses clients, par l'intermédiaire de
Perd le monopole l'acheminement qu'elle avait sur les lettres de plus de
Elle réalise un chiffre d'affaires de 18,7 milliards d'euros en 2004 et dispose d'un réseau de 17 000 bureaux de poste répartis sur l'ensemble du territoire français. Avec ses filiales, elle constitue le deuxième groupe postal européen après
- La filiale courrier,
- La filiale colis et express,
- Les services financiers (transférés le 1er janvier 2006 à
- Le réseau grand public.
Les partisans de la mise en concurrence considèrent que le transport des colis et plis express, ainsi que les services financiers sont des activités marchandes et donc qu'elles ne doivent pas faire partie des attributions de l'État en matière de service public. Un certain nombre d'organisations opposées au libéralisme économique critiquent l'augmentation de la compétition sur ce marché, qui selon elles aurait des conséquences néfastes sur la population (via par exemple la disparition de la péréquation tarifaire ou la fermeture des bureaux de poste les moins rentables).
Les organisations syndicales telles que SUD PTT dénoncent la création de la banque postale critiquant le transfert de patrimoine public dans une structure privée, ce qu'ils qualifient de « pillage », ces organisations craignent que la fonction sociale de la poste soit encore alterée (logique de vente des produits financiers les plus rentables pour la poste et non des plus adaptés à l'usager comme c'était le cas par le passé) ce qui rendra encore plus difficile la mise en place du service bancaire universel, ces organisations dénoncent aussi le risque d'un modèle économique qualifié de « non viable ».
Pour relativiser on notera que seulement 10% du courrier en France a pour origine les particuliers et que la viabilité suppose que les autres utilisateurs (entreprises et organismes publics) y trouvent leur compte, notamment en matière de coût. Par ailleurs la partie "service public" (desserte des usagers en milieu disséminé) peut être résolue, soit dans le cadre d'un cahier des charges, soit d'une péréquation budgétaire au niveau de l'État, s'imposant - et accessible à - tous les concurrents (adaptation aux objectifs généraux du délégant, à partir des mécanismes de marché).