La réassurance, pour généraliser, est l’assurance pour les sociétés d’assurances. Elle fait partie du secteur de l’Assurance et de
Le Principe de la réassurance est aussi simple que celui de l'assurance. Le code de commerce allemand stipule à ses articles consacrés à la réassurance que 'Le réassureur est l'assureur de l'assureur'. Il s'agit pour la société d'assurance (la cédante) de céder à une société spécialisée (le réassureur) un risque aléatoire (les conséquences d'un sinistre incendie, de la mort, d'un tremblement de terre, d'un naufrage) contre le règlement d'une prime de réassurance correspondant au risque transféré et au mode de transfert prévu dans le contrat de réassurance (le traité). La société d’assurance est alors appelée la cédante (ou assureur primaire) et elle effectue une cession auprès d'un ou plusieurs réassureurs (l’assureur secondaire) par un contrat de réassurance (ou programme). Un contrat de réassurance existe sous de nombreuses formes et peut couvrir une période donnée ou non, bien que la plupart des contrats de réassurance aient une période de validité d’un an.
Les différents types de réassurance suivent en grandes lignes ceux des assurances. Il s’exerce donc une première différence entre:
La réassurance vie (Life en anglais)
La réassurance non vie, ou bien dite de dommage (Non Life)
La réassurance non vie se divise ensuite entre :
- la réassurance de personnes (Personnal Accident)
- la réassurance de responsabilité civile (Casualty)
- la réassurance de biens (Property)
La réassurance financière (Financial, ou bien Finite) peut être considérée comme un type de réassurance à part (voir chapitre suivant).
Il existe aussi la réassurance dite en Programme Business qui couvrent des risques liés aux grandes entreprises et qui existe surtout aux États-Unis.
La limite du système est celle du risque majeur étendu à une grande échelle qui engendrerait des coûts insupportables pour tout le système d'assurance. Les sinistre que craignent les réassureurs sont des évènements de type catastrophe naturelle majeure à grande échelle (crue de la seine à paris par ex), pandémie grippale grave ou actes terroristes graves, susceptibles d'engendrer de longues pertes d’exploitation par rupture de la continuité économique qui pourrait nécessiter des milliards d’euros d’indemnisation. Diverses clauses dans la plupart des contrats protègent les assureurs contre une partie de ces risques. Certains états ont eux-mêmes également pris des dispositions législatives pour ne pas couvrir des risques de type accident nucléaire majeur.
Selon les données 2004 de
En France, 5ème marché mondial, le marché de l’assurance représente en 2004 un CA de 158 Milliards €, soit plus de 7% de l’assurance mondiale. Le Marché de la réassurance y représenterait un CA de l’ordre de 8 Milliards € dont 5 disponibles sur le marché concurrentiel.
Le marché de la réassurance est encore plus concentré que celui de l’assurance et les 20 plus gros réassureurs mondiaux représentent 74% du marché en 2004 (39% en 1990) et les cinq premiers 45% (21% en 1990).
En 2004 les pays les plus demandeurs de réassurance étaient les États-Unis (42%), suivi par l’Allemagne (17%), Le Royaume-Uni (11%) et