Laurence Parisot (née le 31 août 1959 à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), est une femme chef d'entreprise, PDG de l'IFOP et présidente du MEDEF depuis le 5 juillet 2005.
Son père et son grand-père Jacques Parisot (fondateur de la société et diplômé de l'école Boulle) ont dirigé le Groupe Parisot, entreprise de meubles, société non cotée en Bourse, implantée à Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône) et actuellement dirigée par son oncle, Jean-Claude.
Après des études de droit à la faculté de Nancy elle intègre l'Institut d'études politiques de Paris. En 1985, elle entre à l'institut de sondages Louis Harris, dont elle devient directrice l'année suivante, sous la protection de Pierre Weil, PDG de
Célibataire et sans enfants, elle est passionnée par l'art surréaliste.
Décorée au grade de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite.
En 2002, elle entre au conseil exécutif du MEDEF.
À la fin de la présidence d'Ernest-Antoine Seillière, elle est partie favorite comme candidate à sa succession, pour laquelle elle a eu le soutien de plusieurs fédérations professionnelles du MEDEF comme la banque, les assurances, la santé et le bâtiment. Elle avait également le soutien d'Ernest-Antoine Seillière.
PDG de l'institut de sondage et d'études de marché, IFOP, elle est élue le 5 juillet 2005 dès le premier tour de scrutin à la majorité absolue avec 271 voix, lors de l'assemblée générale extraordinaire du MEDEF. Elle était opposée à Yvon Jacob (150 voix) et Hugues-Arnaud Mayer (85 voix); il y a eu 2 abstentions.
Après sa déclaration très libérale ("La liberté de penser s'arrête là où commence le code du travail"), elle a voulu apaiser les esprits en déclarant qu'elle voulait "prouver que libéral ne veut pas dire antisocial". Elle a également déclaré qu'elle voulait que sa présidence soit sous le signe de la lutte contre le chômage et placer "l'entreprise au cœur de la société française" pour en faire "le moteur de l'ascension sociale".
Pour cela, elle a déclaré qu'elle mettrait tout en oeuvre pour pousser les parlementaires à modifier le Code du travail, qui doit selon elle être modernisé. Elle veut également que les lois sur la fiscalité des entreprises soient revues.