La macroéconomie est l'approche théorique qui étudie l'économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques, le revenu, l'investissement, la consommation, le taux de chômage, l'inflation etc.
En tant que telle, elle constitue l'outil essentiel d'analyse des politiques économiques des États ou des organisations internationales.
Du point de vue du marketing, l'environnement macroéconomique est subi par l'entreprise car celle-ci ne peut agir directement dessus. Ce n'est qu'indirectement, à travers des lobbys, qu'elle peut essayer de l'influencer.
En considérant d'emblée les relations entre les grands agrégats de l'économie, la macroéconomie cherche à expliciter ces relations et à prédire leur évolution face à une modification des conditions, qu'il s'agisse d'un choc (augmentation de prix du pétrole) ou d'une politique économique délibérée.
Contrairement à la microéconomie, qui favorise les raisonnements en équilibre partiel, la macroéconomie se place toujours dans une perspective d'équilibre général, ce qui l'amène à accorder plus d'attention au bouclage des modèles et à la dynamique de création et de maintien d'institutions essentielles, comme les marchés, la monnaie.
Partie de relations très simples, à l'image du modèle IS/LM reliant le marché des capitaux et celui de la monnaie ou de la courbe de Phillips reliant inflation et chômage, la macroéconomie a évolué vers la construction de modèles économiques complexes incluant à la fois des relations supposées entre variables et des relations comptables servant à définir les agrégats.
Très utilisés pour analyser et prévoir les résultats des politiques économiques, ces vastes modèles (les plus frustres comportent une dizaine d'équations, les plus complexes dépassent les 1500) sont à l'heure actuelle employés par la plupart des gouvernements, institutions statistiques (comme l'INSEE), organisations internationales (OCDE) et certains acteurs privés voulant disposer de leurs propres prévisions quant à la conjoncture.
Au début du XXIe siècle, des économistes cherchent à dépasser la distinction entre microéconomie et macroéconomie. La plupart des modèles macroéconomiques actuels assument le fait qu'ils ne constituent qu'une simplification de la réalité, dont ils étudient un aspect particulier, comme l'effet de l'innovation sur la croissance, ou des structures monétaires sur l'investissement. De ce fait, ils mélangent relations macroéconomiques et extensions au niveau macroéconomique de relations microéconomiques pour autant que ces extensions soient compatibles avec les faits stylisés qu'on cherche à analyser.
Il existe cependant de nombreuses écoles et courants de pensée séparées par de profonds fossés touchant à leur conception méthodologique et à leurs préconisations en matière de politiques économiques.