Dans un contexte de production de masse et de forte concurrence, tout ce qui est produit peut être vendu et ce que vous ne pouvez produire, un concurrent le vendra. Produire plus et mieux sans investissement productif supplémentaire est possible si l'on s'attaque aux gaspillages.
Ce constat imprègne toutes les méthodes japonaises, et ramené à la conduite de machines, cela signifie chercher à maximiser le temps productif, réduire le temps non productif du aux arrêts et pannes, conserver les cadences optimales et réduire la non-qualité.
Ce sont les trois leviers qu'utilise
* Maintenance : maintenir en bon état = réparer, nettoyer, graisser et accepter d'y consacrer le temps nécessaire.
* Productive : assurer la maintenance tout en produisant ou en pénalisant le moins possible la production.
* Totale : considérer tous les aspects et y associer tout le monde.
Au-delà du simple maintien en bon état des machines, l'esprit TPM pousse à les modifier et les améliorer. L'implication des opérateurs est une opportunité pour élever leur niveau de compétence et d'enrichir leurs tâches en leur confiant la maintenance de premier niveau. Par ailleurs, ils connaissent leurs machines de manière intime et sont de fabuleux capteurs à cinq sens, pouvant détecter une anomalie à l'odeur, aux bruits, couleur ou encore vibrations inhabituelles...
L'indicateur utilisé, le Taux de Rendement Synthétique ou TRS, parfois aussi appelé TRG (Taux de Rendement Global), mérite son qualificatif car il restitue une vision simple et sévère, qui englobe tous les paramètres affectant le rendement de la machine selon le triptyque disponibilité, performance et qualité. L'analyse des composantes du TRS indique où les efforts sont à porter.
Les progrès spectaculaires qu'elle amène et son apparente simplicité font de
Il est raisonnable de commencer l'introduction de