La tulipe a été introduite aux Pays-Bas en 1559, importée par la bourgeoisie de Constantinople et devient immédiatement objet de passion. La culture commencera aux Pays-Bas en 1593
En 1623, le bulbe d'une espèce rare, Semper Augustus, affiche 1000 florins, en 1625, 2000 et en 1637, 5500 (le revenu annuel moyen de l'époque est de 150 florins). En février de cette année-là, une autre variété encore plus chère atteint les 6700 florins. Le prix d'un seul oignon peut égaler celui de la plus belle maison dans une rue d'Amsterdam.
La spéculation va s'emparer de ce phénomène et les prix commenceront à réellement exploser en 1634 jusqu'à fin 1636 où les spéculateurs se rendront compte de l'irrationalité de ce phénomène. Ce fut la première bulle spéculative de l'histoire économique et financière. En 1642, après le krach, il n'est plus qu'au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à son deux centième.
À l'époque, les tulipes sont fragiles, victimes potentielles de nombreux virus. L'un d'eux, loin de les détruire, provoque au contraire une floraison d'une beauté remarquable. La plante ainsi transformée, désirable entre toutes, ne peut pas être reproduite par ensemencement mais, comme c'est souvent le cas, par excroissances de l'oignon. Plus celui-ci est gros, plus les excroissances sont nombreuses. Les excroissances elles-mêmes ne donnent des fleurs que trois ans plus tard.
L'infection virale peut survenir à tout moment, dans n'importe quel oignon de tulipe, et lui donner un développement inattendu : lamentable ou sublime.
Le krach de 1929 est consécutif à une bulle spéculative, qui commence vers 1927. La bulle est amplifiée par le nouveau système d'achat à crédit d'actions, qui depuis 1926 est permis à Wall Street. Les investisseurs peuvent ainsi acheter des titres avec une couverture de seulement 10 %. Le taux d'emprunt dépend du taux d'intérêt à court terme, et la pérennité de ce système dépend donc de la différence entre le taux d'appréciation des actions et ce taux d'emprunt.
Suite à la hausse des taux d'intérêt en avril 1929, à la première stagnation des cours, le remboursement des intérêts va devenir supérieur aux gains boursiers et de nombreux investisseurs seront alors contraints de vendre leurs titres pour couvrir leurs emprunts (appels de marge), ce qui va pousser les cours à la baisse et déclencher une réaction en chaîne. C'est en septembre 1929 que les cours atteignent leur plus haut niveau historique.
1929 24 octobre (« jeudi noir ») - 29 octobre (« mardi noir ») : krach -
1931 : la crise touche l'économie tout entière.
1932 :
1933 : la reprise économique s'amorce lentement.
1937 : rechute de l'économie.
1941 : entrée en guerre, fin de la crise.
1954 :
La bulle Internet (en anglais : dot-com bubble) est une bulle spéculative, qui a affecté les « valeurs technologiques », c'est-à-dire celles des secteurs liés à l'informatique et aux télécommunications, sur les marchés d'actions à la fin des années 1990. Son apogée a eu lieu en mars 2000. Le qualificatif Internet est cependant inapproprié pour les années 99 et 2000 : l'année 99 correspond en Europe à une hausse des cours corrélée aux investissements des DSI qui devaient passer à l'euro pour leurs échanges sur les places de marché (l'impact était cependant mondial). La hausse de l'année 2000 est liée à la revue de code informatique nécessaire au passage à l'an 2000.
En avril 2000, le Nasdaq s'effondre. Cette chute se répercutera sur tous les marchés. À Paris, le CAC 40, indice phare des principales valeurs entame en septembre 2000 une dégringolade accentuée par les attentats du 11 septembre 2001 ; elle ne s'achèvera qu'en mars