Pour simplifier, les yeux vont en haut quand c'est relatif à une image, en horizontal quand c'est relatif à un son, vers le bas quand c'est relatif a une émotion ou une sensation corporelle. Attention : les indications "gauche", "droite" ci-dessous sont données du point de vue de celui qui fait face à l'interlocuteur !
Pour un droitier
- Les yeux de l'interlocuteur vont à notre droite quand il relate un fait passé vrai ou remémoré.
(La difficulté réside dans le fait que cela peut être aussi dû à mensonge préparé à l'avance ou le récit d'un texte de pièce de théâtre par exemple) ;
- Les yeux de l'interlocuteur vont à notre gauche quand il imagine, invente ou se souvient par reconstruction du passé.(C'est le cas des personnes non visuelles à qui ont demande un souvenir visuel qu'elles sont donc obligées de reconstruire à partir d'autres souvenirs).
À titre d'exemple, si on prend un « visuel » droitier et qu'on lui pose la question « Qu'as tu regardé à la télévision hier soir ? », il devrait regarder en haut et à droite en donnant sa réponse : c'est ce que les spécialistes en PNL appellent le « visuel souvenir ». Si ce n'est pas le cas, plusieurs hypothèses peuvent être envisagées : Il imagine, construit une image ou invente. En se souvenant, il peut avoir l'habitude de réagir de façon autre, plus gestuelle ou auditive en utilisant un autre canal auditif ou kinesthésique. Il peut aussi être gaucher. Cette proposition d'interprétation, aussi formelle et rigide qu'elle soit, n'aurait jamais reçu de confirmation, malgré la simplicité des tests psychologiques qui auraient permis de la valider.
Ces mouvements peuvent de toute façon être contrôlés par un comédien, certains grands hommes politiques et autres.
On considère en Pnl que chacun organise son espace mental selon diverses « ligne du temps » qui sont de formes variées mais fixes dans un laps de temps donné pour un type d'expérience donné. Ces lignes vont de ce qui est remémoré à ce qui est construit dans une forme de préplanification du futur. Ces lignes du temps peuvent varier au cours de l'existence et connaissent généralement des inflexions dans les points du « passé » (ou, plus exactement, partie remémorée) qui permettent la visualisation d'événements ou expériences difficiles, de même des inflexions peuvent apparaître sur la partie « future » (ou, plus exactement, partie construite) d'une ligne si la personne s'attend à une expérience difficile ou n'a pas complètement assimilé des événements graves étant arrivés à des proches à des âges plus avancés que celui du patient.
Il arrive souvent en France que les droitiers présentent une ligne du temps «préférée» plus ou moins rectiligne allant de leur gauche vers leur droite, ce qui fait que certains décrètent abusivement que la nature de droitier ferait que le souvenir implique des mouvements en particulier oculaires vers la droite et des mouvements imaginés ou construits vers la gauche tel que présentés dans les techniques. Toute modification dans une ou des lignes du temps peut modifier la gestuelle de façon notable.
Si vous faites les mêmes mouvements ou si vous prenez les mêmes attitudes que votre interlocuteur, il va ressentir une sympathie et un accord grandissant pour vous.
Lorsque la synchronisation est suffisamment importante, vous pouvez en modifiant peu à peu vos mouvements induire les mouvements de votre interlocuteur... Concernant la synchronisation de la parole, la technique est comparable à celle de la synchronisation des mouvements et des attitudes.
Les points d'ancrage sont des mouvements, des gestes, des paroles ou des sons associés à un état interne (émotion). Chaque fois que l'on répète le mouvement, le geste, la parole ou le son, l'état interne est immédiatement ressenti. En stabilisant cet état, le point d'ancrage permet de baser une démonstration ou une rhétorique ou d'induire un comportement.