Les options peuvent être utilisées
* soit en couverture de risque de baisse ou hausse,
* soit pour spéculer à la baisse ou à la hausse.
Elles font partie des dérivés financiers, qui répondent aux mêmes buts, au même titre que les warrants (options de longue durée), les swaps (promesses d'échange de taux, de devises…), etc.
On peut sur les marchés organisés ou de gré à gré :
* acheter des calls pour jouer (ou se protéger d') une hausse du cours de l'actif sous-jacent,
* acheter des puts pour jouer (ou se protéger d') une baisse,
* vendre des calls pour jouer une légère baisse,
* vendre des puts pour jouer une légère hausse.
En l'absence d'une couverture spécifique et dans le cas le plus défavorable, l'acheteur d'une option aura une perte limitée à la prime qu'il aura payée. Son gain maximum est en revanche illimité s'il a acquis une option d'achat et limité au prix d'exercie diminué de la prime pour une option de vente.
Symétriquement, le vendeur d'une option voit son gain maximum limité à la prime qu'il reçoit. Sa perte peut être illimitée (vendeur d'un call) ou limitée (vendeur d'un put). Il s'agit d'une stratégie spéculative très risquée.
Si l'option n'a pas été exercée à la date d'échéance, elle est dite abandonnée.
Lorsqu'une entreprise achète ou vend une option à une institution financière, elle lui transfère une partie de son risque. Deux cas se présentent : soit ce risque vient en compenser un autre que la banque possédait déjà, soit il s'ajoute. Dans ce dernier cas, la banque voudra probablement s'en débarrasser ou le réduire.
S'il s'agit d'une option qui existe sur un marché organisé ou si elle trouve une contrepartie qui désire prendre ce risque, il lui suffit de la racheter (revendre).
Sinon, elle va devoir gérer le risque généré par l'option. Pour cela, elle a à sa disposition une série d'indicateurs, appelés les lettres grecques ou plus simplement les grecques (greek letters ou greeks en anglais).
Il s'agit de couvrir un à un les paramètres qui forment le prix de l'option.
Utilisation comme test de diversification
Par analogie aux options financières, on appelle « prendre une option réelle » sur une activité nouvelle, le fait qu'une entreprise fasse un premier investissement d'essai dans cette activité dont on elle ne sait pas si elle vaudra la peine d'investir plus avant.
Cela permet de préparer une opération de diversification sans trop disperser les efforts et moyens au départ. D'un autre côté cette opération doit être suivie de près car si les moyens sont insuffisants l'opportunité risque d'être mal exploitée. Il s'agit de savoir quand "lever" l'option, autrement s'engager plus à fond, ou quand "l'abandonner" en arrêtant les frais quitte à matérialiser une perte sur cette "option".
Utilisation comme mode de valorisation d'actifs de production
Par ailleurs, une méthode de valorisation d'actifs de production est de les considérer comme des options réelles ayant pour sous-jacent le bien qu'ils produisent. Ainsi, une centrale électrique produisant de l'électricité à X €/MWh peut être considérée comme un Call sur le marché de l'électricité ayant un strike de X. La prime de cette option donne une information sur la valeur économique de l'actif.